De minuscules pièces construites dans les caniveaux de la ville. La raison? Une terrible réalité et actuelle

par Baptiste

23 Octobre 2016

De minuscules pièces construites dans les caniveaux de la ville. La raison? Une terrible réalité et actuelle
Advertisement

L'artiste Biancoshock, qui vit et travaille à Milan sait bien que les espaces étroits et secrets sont très fascinants, c'est pourquoi il a choisi comme galerie d'exposition, les plaques d'égout abandonnées du quartier Lodi de Milan. A l'intérieur, il y a construit des pièces secrètes décorées.

La raison? Tout sauf superficielle: Biancoshock veut qu'on se souvienne de l'horrible réalité qui existe encore, des personnes obligées de vivre dans les égouts de la ville comme à Bucarest ou Las Vegas.

Ce sont principalement des enfants sans-papiers, destinés à la prostitution et à la vente, qui vivent - métaphoriquement et littéralement - au-dessous du seuil de pauvreté socialement accepté.

via biancoshock.com

Advertisement

Les œuvres de l'artiste sont fascinantes pour le contraste net entre l'ordre des pièces construites dans les égouts et la dégradation externe autour d'eux.

Les œuvres de l'artiste sont fascinantes pour le contraste net entre l'ordre des pièces construites dans les égouts et la dégradation externe autour d'eux.
Advertisement

Cette série de photo s'appelle "Borderlife" et dénonce la réalité encore actuelle des personnes sans nom, sans identité, qui vivent dans les égouts de la ville.

Cette série de photo s'appelle "Borderlife" et dénonce la réalité encore actuelle des personnes sans nom, sans identité, qui vivent dans les égouts de la ville.

Pour l'instant, la série se compose de trois pièces: salle de bains, cuisine et salon.

Pour l'instant, la série se compose de trois pièces: salle de bains, cuisine et salon.

Avec "Borderlife", en jouant avec les mots "life", vie, et «borderline», à la limite, l'artiste met en lumière une réalité inacceptable, existant dans les pays de l'Union européenne.

Avec "Borderlife", en jouant avec les mots "life", vie, et «borderline», à la limite, l'artiste met en lumière une réalité inacceptable, existant dans les pays de l'Union européenne.
Advertisement