Une biologiste italienne a découvert par hasard des larves qui mangent le plastique

par Baptiste

04 Mars 2019

Une biologiste italienne a découvert par hasard des larves qui mangent le plastique
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Vous avez été au supermarché récemment et vous avez oublié d'apporter vos pratiques sacs réutilisables avec vous ? Vous avez demandé un sac - rigoureusement en plastique - à la caisse ? Et voilà, encore un autre sac en plastique, l'un des nombreux sacs qui s'ajoutent chaque jour aux millions d'autres déjà présents dans les décharges du monde entier. Il est difficile d'imaginer à quel point nous polluons avec le plastique. Mais il y en a qui se réjouissent... ou plutôt qui s'en nourrissent.

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CSIC Comunicación / youtube

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Federica Bertocchini, biologiste italienne, a en effet découvert que la larve du papillon Galleria mellonella (mieux connu sous le nom de ver de cire), en plus de manger, comme son nom nous le rappelle, la cire produite par les abeilles, est une mangeuse compulsive de plastique. Une découverte tout à fait fortuite : Bertocchi, apicultrice, a mis des larves dans un sac. Après les avoir oubliées, elle les a laissées à l'intérieur du sac pendant quelques heures ; à son retour pour récupérer les vers, elle s'est rendu compte qu'il y avait plusieurs trous dans le sac.

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CSIC Comunicación / youtube

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Cette étrange découverte a donné lieu à une véritable expérience, menée par Bertocchini, en collaboration avec deux autres biologistes : Chris Howe et Paolo Bombelli. L'équipe de biologistes a mis 100 vers dans un sac en plastique et a remarqué que, déjà après 40 minutes, les premiers trous ont commencé à apparaître, lesquels sont devenus évidents après 12 heures.

Les scientifiques ont découvert que c'est une enzyme particulière qui permet aux larves de digérer le plastique. De plus, les larves de la Galleria mellonella sont capables, grâce à cette enzyme, de digérer la cire, qui est une sorte de plastique naturel.

En isolant l'enzyme et en découvrant bien le mécanisme qui permet de détruire le plastique, nous serions finalement très proches d'une solution naturelle au problème de la pollution due aux matières plastiques.

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