Certaines personnes ont plus de mal que d'autres à être heureuses : la psychologie explique pourquoi

par Baptiste

11 Décembre 2021

Certaines personnes ont plus de mal que d'autres à être heureuses : la psychologie explique pourquoi
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Avez-vous déjà eu le sentiment de ne pas réussir à être heureux ? C'est le cas de nombreuses personnes, et pour savoir pourquoi - et pour résoudre le problème - elles se tournent vers des professionnels. Les niveaux d'anxiété et de tristesse, selon certaines études, ne cessent d'augmenter. Mais tout est-il vraiment perdu ? Sommes-nous condamnés à être malheureux et accablés par les problèmes ? Un article publié dans la Review of General Psychology en 2005 explique pourquoi certaines personnes ont plus de mal que d'autres à ressentir un sentiment de bonheur.

via sonjalyubomirsky

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Dans quelle mesure l'environnement extérieur influence-t-il notre bonheur et dans quelle mesure cela dépend-il de nous ? Selon cette étude, 50 % du bonheur des gens dépend de leurs gènes. 10 % dépendent des circonstances personnelles, 40 % de ce que l'on appelle "l'activité intentionnelle". Imaginez donc une "tarte au bonheur" divisée de cette manière, selon laquelle la génétique joue un rôle crucial dans notre état d'esprit. Comme vous pouvez l'imaginer, cette hypothèse a fait l'objet de nombreuses critiques. Mais comment la génétique peut-elle avoir une telle influence ? Les généticiens du comportement ont étudié cette variable, afin d'en estimer les composantes génétiques et environnementales.

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Suite aux critiques, les auteurs ont publié un autre article, dans lequel ils reconnaissent que le bonheur dépend de l'interaction entre notre génétique et l'environnement dans lequel nous vivons : la nature personnelle et la culture ne sont donc pas indépendantes, mais s'influencent mutuellement. "C'est pourquoi deux personnes élevées dans le même environnement peuvent réagir différemment, ce qui signifie que l'hypothèse d'un même environnement par la génétique comportementale n'est plus valable." En outre, selon l'étude, les gens peuvent devenir plus ou moins heureux, en fonction de leur sensibilité à l'environnement, et donc de leur capacité à changer et à s'adapter au contexte. Le bonheur dépendrait donc de notre capacité à évoluer et à nous améliorer. Nous ne sommes pas destinés à être malheureux, mais certaines personnes ont plus de mal à s'adapter au changement. La génétique n'est donc pas le seul facteur déterminant : les choix que nous faisons, l'endroit où nous vivons, les personnes qui nous entourent sont autant de variables qui influent sur notre bonheur.

 

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