En Norvège, ce sous-marin nucléaire coulé émet 800 000 fois plus de radiations que la normale

par Baptiste

22 Octobre 2019

En Norvège, ce sous-marin nucléaire coulé émet 800 000 fois plus de radiations que la normale
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Le K-278 Komsomolec était un sous-marin d'attaque nucléaire de la marine soviétique entré en service dans les années 1980. Il a été produit pour tester des technologies avancées et fonctionner à des profondeurs supérieures à mille mètres.

Suite à un incendie, le 7 avril 1989, ce sous-marin géant, long de 117 mètres et large de 10 mètres, a coulé en mer de Norvège, à quelques centaines de kilomètres au nord de la ville de Tromsø. Avec lui, il a également emmené les 42 membres de l'équipage dans les profondeurs. Depuis lors, il fait l'objet d'un suivi annuel. Les données recueillies en 2019 sont toutefois alarmantes.

via BBC

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Commons/Wikimedia

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Lorsque le Komsomolec a coulé il y a plus de 30 ans, il a atteint une profondeur de plus de 1 700 mètres. En tant que sous-marin nucléaire, la surveillance est essentielle. Jusqu'en 2018, il n'y avait pas d'alarme, mais depuis 2019 quelque chose a changé : la Norvège a décidé d'utiliser un nouvel appareil – appelé Aegir6000 – pour analyser l'épave. Cet instrument a révélé que le sous-marin émet des radiations 800 000 fois plus élevées que les niveaux normaux observés dans d'autres régions de la mer de Norvège.

Ceci a été annoncé par l'autorité norvégienne pour la sûreté nucléaire et l'énergie atomique, par la voix de la coordinatrice de la recherche, Hilde Elise Heldal, de l'Institut norvégien de recherche marine.

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Selon l'experte, les niveaux de radioactivité du sous-marin sont incroyablement élevés, mais pas alarmants : le rayonnement émis par l'épave, selon les chercheurs, ne présente aucun danger pour l'homme ni pour le peu de poissons qui nagent dans la zone.

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Selon le journal russe Moscow Times, l'échantillon avec le pourcentage le plus élevé de radioactivité a été prélevé près d'un trou de ventilation d'où jaillit parfois "un mystérieux nuage de poussière". Le journal de la capitale russe a également rapporté que, selon les scientifiques, ce trou de ventilation pourrait être en contact direct avec le réacteur à l'intérieur de l'épave.

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Bien que les autorités aient rassuré à plusieurs reprises à ce sujet, il est à espérer que toute menace pour la nature et les habitants de la région pourra être évitée.

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