Cette ville est 6 fois plus grande que New York mais elle a moins d'un millier d'habitants: un mystère encore non résolu
Bienvenue à Naypyidaw, la capitale de la Birmanie depuis 2005.
Une ville immense, qui couvre 4.800 kilomètres carrés (environ six fois New York) mais qui est presque complètement déserte: selon une estimation récente, ses habitants serait moins de 1000.
Naypyidaw a tout: des gratte-ciels, des hôtels, des restaurants, des théâtres, des musées, des cinémas, des routes, un parc safari, un zoo avec habitat pour manchots et climatisation, 4 terrains de golf... Tout est là... sauf les habitants.
Naypyidaw (ce qui signifie «maison du roi») a été construite à partir de rien au milieu des rizières et des champs de sucre
La ville est devenue la capitale de la Birmanie en 2005, sous le régime militaire, et il paraît qu'elle a coûté environ 4 milliards (dans un pays qui dépense 0,4% de son PIB aux soins de santé, la donnée semblent encore plus absurde...)
Les routes à 20 voies s'étirent à perte de vue et sont presque désertes
Le Parlement est un vaste complexe de 31 bâtiments vides pour la plupart du temps (comme presque tous les bâtiments de la ville ...)
Mais alors pourquoi elle a été construite? Les théories et les spéculations sont diverses ...
La Birmanie est souvent comparé à la Corée du Nord pour sa politique fermée et hostile à l'égard de l'extérieur, ce qui explique pourquoi le peu d'informations qui fuitent ne sont pas toujours fiables.
Les rares habitants du lieu ont peur de donner des interviews aux journalistes et affirment que "Parler n'est pas sûr" et que "La ville a été construite pour abriter les bâtiments du gouvernement et pour être le siège des affaires institutionnelles".
La raison officielle est que la Birmanie avait besoin d'une nouvelle capitale, loin de Yangon (la plus grande ville de la Birmanie et sa capitale jusqu'en 2005)
Mais il y a d'autres théories qui parlent d'un réseau de tunnels souterrains, qui auraient été réalisé avec le soutien de la Corée du Nord.
Une légende urbaine raconte l'influence qu'un astrologue a eu sur le chef du gouvernement militaire de l'époque, en annonçant l'avènement d'une grande capitale
Et il y a ceux qui parlent d'un gouvernement de plus en plus paranoïaque, analysant le transfert de la capitale loin de la mer, par peur d'une invasion américaine.
"Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre quand nous sommes arrivés", dit un consultant des Nations Unies lors d'une visite.
La ville est également équipée d'une connexion Wi-Fi, mais rarement utilisée, à l'image de tout le reste.
Une image post apocalyptique, qui fascine et qui inquiète en même temps...
