Les scientifiques retrouvent une créature préhistorique conservée dans l'ambre : c'est une "araignée" avec la queue d'un scorpion

par Baptiste

11 Mai 2020

Les scientifiques retrouvent une créature préhistorique conservée dans l'ambre : c'est une "araignée" avec la queue d'un scorpion
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Les forêts de l'actuelle Birmanie sont très riches en un élément naturel très précieux, capable de préserver des spécimens de créatures éteintes depuis des millions d'années. C'est la résine fossile, l'ambre qui, à cette occasion, a fourni à des groupes de scientifiques, une découverte assez précieuse qui témoigne d'une étape importante dans l'évolution des arachnides. C'est une "créature" à moitié araignée et moitié scorpion : ce type d'arachnide, en effet, a une queue mobile qui est plus longue que son corps.

via The New York Times

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Reddit

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Des groupes de chercheurs indépendants ont notamment étudié quatre spécimens d'arachnides datant d'il y a 100 millions d'années, c'est-à-dire de la période du Crétacé, soulignant l'importance de cet incroyable témoignage qui est aujourd'hui presque parfaitement conservé dans l'ambre.

L'espèce s'appelle Chimerarachne yingi et il semble que notre pire cauchemar devient réalité: une créature à huit pattes, avec des dents et une très longue queue qui rappelle celle d'un scorpion. Bien qu'il s'agisse d'un très petit individu (2,5 millimètres), sa queue est presque deux fois plus longue que son corps. Pourtant, cette créature préhistorique n'est pas exactement une araignée, bien qu'elle ait 8 pattes, car elle a aussi une queue. Les scientifiques affirment que, probablement, cette queue servait d'antenne, peut-être utile à sonder l'environnement qui les entourait.

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University of Kansas

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C'est une découverte assez importante car, bien que des araignées avec une queue aient déjà été découvertes, celles dont nous parlons sont les premiers spécimens d'arachnides avec cette caractéristique. Il semble donc qu'il s'agisse d'une étape intermédiaire dans l'évolution de l'espèce. Malgré la présence des glandes pour produire les toiles, les scientifiques sont cependant sceptiques sur le fait que les Chimerarachne yingi tissaient les toiles comme les araignées modernes et, peut-être, en se basant sur leurs recherches, les sécrétions avaient d'autres buts.

Il est certain que d'autres études futures apporteront plus de lumière sur l'évolution des araignées et, en particulier, de ces créatures "intermédiaires".

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