Avec les villes désertes, les fleurs et les plantes sauvages prolifèrent : elles pourraient nous aider à sauver les abeilles et la biodiversité

par Baptiste

16 Avril 2020

Avec les villes désertes, les fleurs et les plantes sauvages prolifèrent : elles pourraient nous aider à sauver les abeilles et la biodiversité
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Absence de trafic et réduction brutale des niveaux de pollution, très peu de fauche dans les champs... ce ne sont là que quelques-uns des effets positifs – oui cela paraît étrange à dire – du confinement causé par le Coronavirus. Ces effets caractérisent de fait le printemps 2020 avec un retour des actions de pollinisation des abeilles et des écosystèmes urbains. En bref, le Covid-19 pourrait être le principal moteur du retour et du repeuplement de nombreux animaux et de plantes sauvages.

via The Independent

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Selon Plantlife, l'une des plus grandes organisations de protection des plantes sauvages d'Europe, des années et des années de construction et de fauchage des champs ont anéanti des hectares de prairies naturelles et de biodiversité ; les plantes sauvages, mais aussi celles les plus rares, ont été réduites à vivre dans les écosystèmes étroits aux bords de route.

La transformation progressive des prairies naturelles en terres d'exploitation agricole et en habitations a réduit la biodiversité des plantes au bord des routes. Plantlife estime qu'environ 700 types différents de plantes rares peuvent y vivre, dont la vie et la fonction sont essentielles pour les populations de créatures telles que les abeilles, les oiseaux, les chauves-souris, etc.

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Les plantes et les animaux sauvages ont toujours eu une relation d'échange vital très importante pour la préservation de leur écosystème : les plantes dépendent à 80% de créatures tels que les abeilles pour transporter le pollen de la plante mâle à la plante femelle ; ce faisant, les plantes elles-mêmes fourniront davantage de pollen et de nectar aux animaux et aux insectes qui en ont besoin.

Il suffirait de laisser pousser ces plantes sauvages pour rétablir non seulement la population d'abeilles, par exemple, mais aussi celle d'un écosystème urbain aujourd'hui perdu à cause du travail agricole et de la construction humaine. Mais aujourd'hui, la crise provoquée par le Covid-19 a momentanément interrompu des processus humains tels que le fauchage et la mauvaise gestion de la construction immobilière. Et les insectes et les plantes sauvages commencent à en tirer profit.

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