Selon les statistiques, de nombreuses personnes ont demandé à Google si le Coronavirus était lié à la bière Corona

par Baptiste

02 Février 2020

Selon les statistiques, de nombreuses personnes ont demandé à Google si le Coronavirus était lié à la bière Corona
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Depuis le premier cas de coronavirus, le 8 décembre 2019, l'épidémie née dans la ville chinoise de Wuhan a été l'un des sujets les plus brûlants du moment. Comme c'est généralement le cas pour les questions d'intérêt mondial, de nombreuses fausses idées circulent parallèlement aux vraies informations.

En ce qui concerne le coronavirus, les données de Google ont montré que de nombreuses personnes ont demandé des éclaircissements sur une éventuelle corrélation entre le virus et la bière mexicaine Corona Extra, étant donné la similitude dans le nom.

via Business Insider

pxhere

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Les données de Google sur les mots-clés les plus recherchés dans le monde ont montré que les gens ont tapé à plusieurs reprises des recherches telles que "coronavirus beer virus", "beer virus" et "beer coronavirus", cherchant peut-être à confirmation ou non du lien entre la célèbre bière mexicaine Corona Extra et l'épidémie née en Chine.

La recherche de ces mots-clés a en effet fait un bond dans le monde entier depuis la deuxième moitié du mois de janvier. La raison de cette recherche réside probablement dans la similarité des noms.

La vérité, il faut le préciser, est que la marque mexicaine Corona Extra n'a évidemment rien à voir avec la propagation du virus : les scientifiques ne se sont pas inspirés de la bière pour nommer l'épidémie ; ils ont attribué le nom au vu de la structure protéique du virus au microscope, similaire à une structure circulaire rappelant la forme d'une couronne : d'où le suffixe "corona", du mot latin corona signifiant "couronne".

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N-Lange.de/Wikimedia

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Heureusement, la marque Corona Extra ne semble pas avoir subi de répercussions pour le moment. Mais ce ne serait pas la première fois qu'une marque voit ses ventes chuter en raison d'un boycott injustifié de la part des consommateurs : quelque chose de similaire s'est produit dans les années 1980, lorsque la peur du sida (AIDS) a réduit de moitié les ventes des pilules amaigrissantes Ayds.

On imagine que les mentalités ont évolué entre-temps, et aujourd'hui les personnes s'informent avant de prendre des décisions, mus par de fausses croyances fausses et des raccourcis faciles...

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