Les racines génétiques de l'hyperactivité ont été identifiées ; une très vaste étude les a découvertes

par Baptiste

10 Décembre 2018

Les racines génétiques de l'hyperactivité ont été identifiées ; une très vaste étude les a découvertes
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Le TDAH est l'un des troubles les plus fréquents chez les enfants et les adolescents ; il se caractérise par un manque d'attention, un état d'hyperactivité presque constant et une attitude très impulsive. La pathologie persiste même à l'âge adulte et est responsable de diverses complications personnelles et sociales.

Il est intéressant de prendre connaissance d'une étude récente, la plus vaste et la plus difficile jamais menée pour en savoir plus sur le TDAH ; la recherche a permis d'identifier exactement quelles sont les mutations de segments d'ADN fortement liés à l'évolution de la maladie.

via Nature Genetics

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pexels.com

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L'étude a impliqué plus de 80 scientifiques du monde entier et 3 grands organismes de recherche ; c'est la première étude à grande échelle qui a examiné l'ensemble de l'ADN de 25 000 patients volontaires. Il a ainsi été possible d'isoler 12 segments d'ADN dont les mutations sont associées à un risque élevé de développer la maladie.

La recherche, en plus d'avoir découvert des éléments clés dans la compréhension du trouble, a également confirmé ce qui n'était auparavant que des hypothèses ; tout d'abord le fait que le trouble déficitaire de l'attention et hyperactivité (TDAH) est lié à des facteurs génétiques et moins probablement à des facteurs environnementaux. La probabilité de développer la maladie pour des raisons génétiques s'élève à 75% ; un pourcentage élevé, expliqué par la fréquence élevée avec laquelle les mutations génétiques se manifestent.

L'étude a révélé que de nombreuses mutations impliquaient des gènes spécifiques ; l'une d'entre elles est FOXP2, précédemment étudiée pour sa corrélation avec le TDAH, et impliquée dans le développement du langage.

Le chercheur Bru Cormand, co-auteur de la recherche, a déclaré : "Bien que beaucoup persistent à le nier, cette étude confirme que le TDAH a une base biologique solide."

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