Avez-vous déjà entendu parler de la mémoire musculaire ? Qu'est-ce que c'est et comment cela vous facilite la vie ?

Avez-vous déjà entendu parler de la mémoire musculaire ? Il s'agit de la capacité de notre corps à stocker les compétences acquises, mais comment fonctionne ce processus intéressant ?

Mémoire musculaire neurologique et physiologique : qu'est-ce que c'est ?

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Dans la vie, tout est une question d'entraînement : cela peut concerner à la fois la sphère cérébrale et la sphère motrice. Lorsque nous nous apprêtons à apprendre une nouvelle activité, en raison de l'inexpérience au début, cela peut nous sembler laborieux et difficile, mais c'est grâce à la persévérance et à la pratique que nous acquérons progressivement la maîtrise. La mémoire motrice est le composant qui nous permet, pendant l'entraînement, d'acquérir et d'imprimer des séquences de contraction et de relaxation musculaire dédiées à diverses activités physiques.

Selon la science, il existe deux types différents : l'un concerne la mémoire musculaire neurologique, qui se réfère au souvenir des disciplines apprises, tandis que l'autre est la mémoire musculaire physiologique, qui concerne le développement réel des muscles, qui se produit au fil du temps grâce à l'entraînement. La première nous permet de reprendre un certain type d'activité ou de sport après un certain temps que nous l'avons interrompu, par exemple : d'une certaine manière, il semble que nos muscles aient conservé le souvenir des mouvements qu'ils doivent effectuer et nous n'avons pas l'impression de devoir tout réapprendre, bien que des années se soient écoulées depuis la dernière fois que nous avons, par exemple, joué au tennis ou fait du surf. Cependant, ce n'est pas exactement ainsi que cela fonctionne.

La mémoire musculaire se développe grâce au système nerveux central

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Ce ne sont pas nos muscles qui ont mémorisé les mouvements, mais le système nerveux central, c'est-à-dire le cerveau et la moelle épinière, qui peuvent fonctionner à la fois de manière autonome et en synergie : en effet, les tissus musculaires ne peuvent pas développer de souvenirs, contrairement à notre esprit. Au moment où nous apprenons comment répéter et interrompre des mouvements spécifiques, le cerveau et la moelle épinière développent de nouveaux chemins neuronaux qui s'inscrivent dans la mémoire. Ainsi, lorsque nous reprenons un sport ou une activité motrice spécifique, ils savent quels signaux envoyer aux parties de notre corps impliquées dans l'exercice.

En d'autres termes, le cerveau n'a plus besoin d'apprendre comment notre corps doit se déplacer, simplement parce qu'il le sait déjà. Lorsque nous commençons une nouvelle discipline que nous n'avons jamais pratiquée auparavant, nous faisons l'expérience de la phase cognitive : nous devons apprendre de nouveaux mouvements et séquences, et par conséquent, nous devons réfléchir à quelles parties du corps bouger et réfléchir au processus correct. À cette étape, le cortex préfrontal, responsable de la pensée, est particulièrement impliqué. Une fois que l'on devient constant, entre en jeu la phase associative, au cours de laquelle les mouvements musculaires commencent à être moins fatigants et maladroits, mais le cerveau doit encore se concentrer pour exécuter les bonnes séquences, qui ne sont pas encore devenues automatiques.

La mémoire musculaire, le pilote automatique des mouvements

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Seulement lorsque les mouvements deviennent automatiques et que nous n'avons plus besoin d'y penser, on peut parler de mémoire musculaire, exactement comme lorsque nous apprenons à conduire une voiture. Au début, nous ne savons pas comment déplacer le levier de vitesse et quels pédales presser, et une fois appris, nous restons incertains et réfléchissons à chaque geste avant de l'exécuter. Ensuite, conduire devient totalement automatique et nous n'avons aucun besoin de penser à embrayer tout en déplaçant le levier de vitesse. Même après de nombreuses années sans conduire, cette automatisation restera inchangée : peut-être nous sentirons-nous incertains la première fois de la reprise, mais nous n'aurons aucun besoin de retourner à l'école de conduite pour réapprendre la procédure.

Lorsque la mémoire musculaire est activée, le cerveau passe en mode automatique, activant les ganglions de la base, des groupes de matière grise situés dans les deux hémisphères sous les ventricules latéraux. Dans tous les cas, lorsque l'on commence une nouvelle activité, il est préférable de le faire avec la guidance d'un entraîneur pour éviter d'exécuter et d'apprendre des mouvements incorrects et construire ainsi des parcours neuronaux incorrects et difficiles à corriger par la suite. Qu'en est-il de la mémoire musculaire physiologique ? En principe, un entraînement interrompu précédemment permet de le reprendre sans fatigue excessive, car on récupère le tonus musculaire perdu plus rapidement que ceux qui n'ont jamais pratiqué de sport. Cependant, l'effective reprise rapide après une longue pause reste encore incertaine pour la science.

Avez-vous déjà entendu parler de la mémoire musculaire ?