Les troubles du sommeil pourraient anticiper l'apparition d'une maladie neurodégénérative : les études

par Baptiste

10 Octobre 2020

Les troubles du sommeil pourraient anticiper l'apparition d'une maladie neurodégénérative : les études
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Plus on vieillit, plus il y a la possibilité, dans certains cas, de développer une maladie neurodégénérative, comme la maladie d'Alzheimer. Ces pathologies, de plus en plus fréquentes, surviennent lorsque les cellules nerveuses d'un individu ne peuvent plus communiquer librement entre elles parce qu'elles sont bloquées par certains dépôts de protéines, appelés plaques. Celles-ci ne font que rendre difficiles les fonctions de base des cellules nerveuses.

via Online Focus

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Les causes de ces maladies neurodégénératives ou plus précisément de la maladie d'Alzheimer ne sont pas encore entièrement claires ; certaines études suggèrent que des éléments tels que l'influence de l'environnement ou la prédisposition génétique pourraient entrer en jeu. D'autres études suggèrent que les troubles du sommeil pourraient également avoir un rôle à jouer. C'est ce qu'indique une étude de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, suivie des mêmes conclusions de recherches similaires menées par l'Université de Stanford et la Washington Medical School.

Cela ne signifie pas pour autant que les personnes qui développent un trouble du sommeil pourraient être diagnostiquées à l'avenir comme ayant une maladie neurodégénérative, mais certains médecins et chercheurs ont identifié un "déclencheur" probable de la maladie d'Alzheimer ou de la démence dans un trouble spécifique du sommeil paradoxal.

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Selon une étude canadienne, les personnes présentant des troubles fréquents pendant la phase de sommeil paradoxal (phase caractérisée par des mouvements oculaires très rapides) tels que des coups de poing, des coups de pied, des mouvements du corps, pourraient avoir un risque de 80 à 100 % plus élevé de contracter une maladie neurodégénérative à un âge avancé, comme la maladie de Parkinson ou la démence.

En contrepoids à cette étude, la revue Neurology y a également réfléchi, et a mis en évidence des liens importants entre les troubles du sommeil et la maladie d'Alzheimer. L'étude menée sur 321 sujets d'un âge moyen de 61 ans a montré que les personnes ayant une phase de sommeil paradoxal inférieure à la moyenne avaient un risque plus élevé de développer des maladies neurodégénératives à l'avenir ; ce risque augmentait si la phase de rêve occupait moins de 20 % du sommeil total par nuit, ou s'il fallait plus de 90 minutes pour atteindre la phase de sommeil paradoxal.

Des signaux qu'il ne faut donc pas sous-estimer mais qui ne signifient pas qu'avoir un trouble du sommeil peut conduire à l'apparition future d'une maladie neurodégénérative : laissons les experts faire la lumière sur cette question !

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