Vivre dans une pièce de 4 m² en Corée du Sud : les témoignages à travers l'œuvre de ce photographe

par Baptiste

21 Juillet 2020

Vivre dans une pièce de 4 m² en Corée du Sud : les témoignages à travers l'œuvre de ce photographe
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La Corée du Sud a toujours été considérée par les Occidentaux comme un pays super-technologique, basé sur des traditions anciennes à découvrir et, en même temps, imprégné de modernité. Des gratte-ciel, des lumières aveuglantes, des robots et de la bonne nourriture, voilà la Corée des rêves, sur laquelle chaque touriste occidental fonde son imagination. Et pourtant, comme tous les pays du monde, la Corée du Sud est pleine de contradictions prêtes à surgir à chaque coin de rue : outre les imposants bâtiments et gratte-ciel, se détachent les dénommés Goshiwon ou Goshitel, de minuscules maisons de quelques mètres carrés, entassées dans des appartements où vit la classe la plus modeste de la population.

Un photographe de talent, Sim Kyu-dong, a voulu témoigner des conditions de vie effrayantes dans lesquelles se trouvent les plus pauvres. Ses photos ne laissent aucune place à l'imagination.

via Instagram / simkyudong

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Sim Kyu-dong a passé 5 ans à Goshiwon, Séoul, pour mener à bien son propre projet photographique. Comme il l'a lui-même expliqué, Goshiwon et Goshitel sont pratiquement utilisés comme synonymes en Corée du Sud et représentent les logements que les citoyens les plus pauvres peuvent se permettre. Le loyer, très bas et sans frais supplémentaires, attire également de nombreux étudiants qui ne peuvent pas se permettre mieux dans la capitale.

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Ces mini-appartements sont à la limite du vivable, voire même invivable et pourtant... Le prix moyen pour séjourner dans ces très petites pièces se situe entre 169 et 186 dollars par mois, ce qui est très bas par rapport aux locations actuelles.

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À Goshiwon, les chambres sont généralement composées de cette manière : dans quelques mètres carrés sont rassemblés un lit, un bureau et une petite armoire pour les effets personnels. Pour tout le reste, il n'y a que des zones communes. Bien que les besoins fondamentaux semblent être "satisfaits" dans ces minuscules logements, la plupart des résidents développent rapidement des formes graves de dépression. Le photographe Sim Kyu-dong a également déclaré qu'il avait souffert de dépression pendant son séjour à Goshiwon.

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Il faut dire que beaucoup d'étudiants "s'enferment" dans ces logements en vue de préparer des examens, à tel point qu'on identifie maintenant ces Goshiwon comme des logements temporaires en vue de préparer un examen ou un concours important. Malheureusement, de nombreux travailleurs pauvres sont contraints de vivre dans ces taudis, souvent sans fenêtre, et Sim Kyu-dong a voulu témoigner de cette facette de la Corée du Sud peut-être peu connue même de ses propres habitants.

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Comment une personne peut-elle résister longtemps dans des pièces comme celle-ci ?

Comment une personne peut-elle résister longtemps dans des pièces comme celle-ci ?

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Le travail photographique de Sim Kyu-dong est un témoignage important et nous met en contact avec un monde que nous n'aurions jamais cru possible.

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