12 faits curieux sur le maquillage dans la Rome antique qui nous révèlent des habitudes (bizarres) du passé

par Baptiste

09 Mars 2019

12 faits curieux sur le maquillage dans la Rome antique qui nous révèlent des habitudes (bizarres) du passé
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Même dans la Rome antique, le maquillage était un élément quotidien dans la vie des femmes, surtout des femmes riches et des prostituées : mais pour les femmes de la classe moyenne, le maquillage était une activité qui était une perte de temps, car les cosmétiques devaient être appliqués plusieurs fois par jour. De plus, avec l'avènement du christianisme, l'habitude de se maquiller différencie de plus en plus les femmes païennes, toujours attentives à la beauté, d'avec les chrétiennes, dévolues à Dieu pour leur avoir donné naissance.

La cosmétique est un thème très riche quand il se rapporte aux Romains antiques, et même très curieux : voici quelques faits insolites qui vous feront découvrir des choses sur les Romains et le maquillage.

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M. Disdero/Wikimedia

M. Disdero/Wikimedia

  • Pour les Romains, seule une "préservation de la beauté" et non un "embellissement contre nature" était acceptable.
  • Comparé aux standards d'aujourd'hui, le maquillage de la Rome antique était abondant car il devait être visible dans les mauvaises conditions d'éclairage de l'époque.
  • On pensait qu'un parfum trop fort couvrait l'odeur qui se dégageait après avoir bu abondamment.
  • La peau blanche, signe d'appartenance aux classes élevées, était la caractéristique la plus recherchée dans la Rome antique, bien que les Romaines de naissance avaient une peau à tendance olivâtre.
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Barbara McManus/Wikimedia

Barbara McManus/Wikimedia

  • Pour la préparation de produits cosmétiques et de masques de beauté, on utilisait souvent des ingrédients d'origine animale, notamment : sébum de mouton (lanoline), excréments, placenta, moelle et urine.
  • Se baigner dans du lait d'ânesse, pratique historiquement associée à Cléopâtre, était un traitement extrêmement coûteux.
  • Les rides, taches de rousseur et tâches diverses causées par le soleil désignaient une personne appartenant à des classes sociales inférieures.
  • Les teintes rosâtres sur les joues étaient bien visibles parce qu'elles étaient un signe de bonne santé : elles étaient reproduites avec des ingrédients naturels rouges, tels que de la bouse de crocodile, des pétales de rose et de pavot.
  • À l'exception des cheveux, les autres poils sur le corps d'une femme étaient mal vus : ils étaient enlevés avec une cire à base de résine, coupés ou encore arrachés avec une pince à épiler.
Carole Raddato/Flickr

Carole Raddato/Flickr

  • On croyait que les habitudes vicieuses conduisaient à la chute des cils. Les femmes protégeaient leurs cils et créaient souvent du volume avec des teintures noires.
  • Des ombres à paupières étaient utilisées pour accentuer la profondeur de l'œil, en particulier le vert (obtenu à partir de la malachite) et le bleu (obtenu à partir d'azurite).
  • Les sourcils devaient être portés épais, souvent joints au centre. La coutume de les tailler ne s'est répandue qu'au premier siècle de notre ère.
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