Les premiers logements stables et accessibles sur la Lune : le projet de la NASA pour 2040

par Baptiste

03 Novembre 2023

Les premiers logements stables et accessibles sur la Lune : le projet de la NASA pour 2040
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Vivre sur la Lune ? Ce n'est peut-être pas une réalité si lointaine. Un nouveau rapport de la NASA nous informe que cette possibilité pourrait se concrétiser bien plus tôt que nous ne l'avions imaginé. Découvrons-en plus.

Vivre sur la Lune, un rêve qui pourrait devenir réalité

Vivre sur la Lune, un rêve qui pourrait devenir réalité

NASA Neil A. Armstrong/Wikimedia commons - Public domain

Pouvoir vivre sur la Lune est un rêve que l'humanité poursuit peut-être depuis toujours, mais qui a dû faire face aux limites d'une réalité qui n'est pas encore prête à franchir un pas aussi grand. Les films et l'imagination ont recréé ce scénario en apparence inaccessible, avec des hommes sur le point de débarquer sur notre satellite et de construire des habitations stables, une sorte de deuxième chez-soi ou un refuge contre les dangers de notre planète. Nous savons que l'homme a été sur la Lune en 1972, mais depuis, il n'y est pas retourné. Depuis le dernier alunissage d'Eugene Cernan, avec le reste de l'équipage, aucune mission humaine n'a été effectuée, ce qui rend plutôt difficile l'idée que nous pourrions un jour habiter sur la Lune au cours de notre vie.

De plus, comment gérer la gravité différente et vivre réellement à l'intérieur de logements lunaires ? C'est un défi que la NASA non seulement souhaite relever, mais qu'elle a déclaré vouloir remporter dans un avenir proche. En effet, la première habitation lunaire est apparemment prévue, et le projet a été financé à hauteur de 60 millions de dollars, mais il ne sera pas destiné uniquement aux astronautes.

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Des habitations lunaires construites à l'aide d'une imprimante 3D

🌕🏠 NASA Aims to Construct Houses for Astronauts and Civilians on Moon by 2024 ▪️ $60 million contract awarded to ICON...

Pubblicato da WE News English su Venerdì 6 ottobre 2023

La NASA a annoncé que ce serait une expérience extraordinaire pour ceux qui pourront la vivre. En confiant le projet à une entreprise de construction pionnière, la première maison lunaire devrait être prête d'ici 2040. Pour construire la résidence, une stratégie avant-gardiste sera utilisée, avec l'envoi d'une gigantesque imprimante 3D sur la Lune, qui utilisera du ciment lunaire composé de poussière et de roches pour construire les fondations de la maison. Grâce à la collaboration avec des entités privées et des académies, la NASA se concentre sur la conception des éléments principaux tels que les planchers, les portes et le mobilier de cette première structure lunaire. De plus, le projet prévoit également la construction d'une base sur Mars.

Bien que l'objectif en soit encore à un stade préliminaire, il devrait connaître une accélération importante au cours des prochaines années pour devenir une réalité bien réelle. La maison sera ouverte non seulement aux astronautes, mais aussi au grand public civil désireux de vivre cette aventure exceptionnelle. Les éventuels "tarifs d'hébergement" ne sont pas encore connus, mais l'expérience sera potentiellement accessible à ceux qui ne sont pas du secteur spatial. ICON, une entreprise spécialisée dans l'impression 3D basée à Austin, au Texas, aux États-Unis, qui utilise un système innovant appelé The Vulcan, a décroché le contrat avec la NASA. L'entreprise construit des maisons sur Terre en utilisant un mélange de ciment, d'eau et de sable, semblable à une encre très épaisse, qui est traitée par l'imprimante pour créer des bandes cohésives. Les différents composants tels que les toits et les murs sont imprimés individuellement, puis assemblés par la suite. Ce système permet de terminer la construction des maisons en seulement deux jours.

Premières maisons sur la Lune, les phases du projet de la NASA pour 2040

Premières maisons sur la Lune, les phases du projet de la NASA pour 2040

AI Generated - Psycode

Depuis le début de son activité en 2018, ICON a imprimé plus de cent maisons à Austin, attirant l'attention comme une solution potentielle au problème du logement aux États-Unis et l'intérêt de la NASA pour la réalisation de son projet ambitieux. Raymond Clinton, vice-directeur de la division scientifique et technologique du Marshall Space Flight Center de la NASA, âgé de 71 ans, a déclaré : "J'aimerais être là pour le voir. Lorsque nous parlons de présence humaine durable, pour moi, cela signifie que nous avons une colonie lunaire et que des personnes y vivent et y travaillent en permanence. À quoi cela ressemblera dépendra uniquement de l'imagination des entrepreneurs."

Avant d'envoyer l'imprimante 3D sur la Lune, la NASA devra choisir les zones d'atterrissage pour les fusées, qui devront se trouver suffisamment éloignées des habitations pour ne pas les exposer à la poussière lunaire soulevée par le décollage des fusées. Jason Ballard, PDG et co-fondateur d'ICON, a déclaré : "Pour changer le paradigme de l'exploration spatiale, de 'aller-retour' à 'y rester', nous aurons besoin de systèmes robustes, résilients et largement capables d'utiliser les ressources locales de la Lune et d'autres corps planétaires."

Ainsi, les délais pour achever le projet dépendront principalement de la désignation des zones d'alunissage des fusées. Les étapes du projet comprennent la deuxième partie de la mission Artemis sur la Lune, avec l'envoi d'astronautes en orbite autour du satellite, et la mission Artemis 3, qui aura lieu en 2025 ou 2026, avec l'arrivée d'astronautes sur la Lune. Ces étapes seront cruciales pour la réalisation des maisons habitables, mais ICON a souligné la nécessité d'équiper les infrastructures de systèmes antiradiations capables de survivre aux micrométéorites et aux conditions thermiques. Tim Alatorre, directeur des opérations d'Orbital Assembly Corp, a assuré que "pour la personne moyenne, être dans l'espace sera une expérience de science-fiction de rêve. Nous voulons en faire une destination que les gens pourront visiter, avec des éléments familiers fournis par la présence de la gravité."

Et vous, seriez-vous intéressé à vivre cette expérience ?

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