Le patron ne lui donne pas de congé pour la garde d'enfants, elle le poursuit en justice : il doit lui verser 180 000 £

par Baptiste

13 Septembre 2021

Le patron ne lui donne pas de congé pour la garde d'enfants, elle le poursuit en justice : il doit lui verser 180 000 £
Advertisement

Les entreprises doivent protéger les mères qui travaillent et, bien que beaucoup d'entre elles le fassent déjà, il apparaît, dans certains lieux de travail, que la vie familiale et la vie professionnelle des femmes ne puissent coexister. Les femmes avec enfants travaillant en entreprise ont des droits, des congés spéciaux, des concessions à certaines occasions. Pourtant, l'on observe des cas où les femmes sont isolées ou entrent en conflit avec leurs patrons et leurs collègues à cause de leurs enfants et de leurs "devoirs" parentaux. Alice Thompson, agent immobilier, a décidé de ne pas ignorer le comportement discriminatoire de son patron et a choisi de régler l'affaire devant les tribunaux.

via BBC

Advertisement
BBC

BBC

Alice n'est pas seulement une mère : c'est une femme qui a réussi et qui mène une grande carrière. Elle occupe un poste de responsable en entreprise et, après avoir donné naissance à sa fille, elle a demandé à travailler à temps partiel et travailler quatre jours par semaine jusqu'à 17 heures, car elle ne finissait jamais avant 18 heures. En réduisant ses heures de travail, Alice aurait pu aller chercher sa fille à la crèche plus facilement. Cela semble être une demande légitime, mais pas pour son patron qui lui a refusé cette permission.

Advertisement
Not the actual photo - Sora Shimazaki/Pexels

Not the actual photo - Sora Shimazaki/Pexels

Alice ne pensait pas que sa demande se heurterait aux réticences de son patron, bien qu'il y ait eu des désaccords par le passé. La femme a avoué que, déjà pendant sa grossesse, elle se sentait dans un environnement hostile : elle était exclue des voyages d'affaires et certains collègues l'ignoraient. Selon elle, tout a changé lorsqu'elle a annoncé sa grossesse à ses collègues. Les mots du patron au sujet de l'autorisation refusée furent : "L'entreprise ne peut pas se permettre cette nouvelle organisation" et "Je crains également que cette organisation n'ait un effet négatif sur la capacité à répondre à la demande des clients, en plus de notre incapacité à réorganiser le travail parmi le personnel existant". Que fit-elle donc ? Elle démissionna et poursuivit son entreprise en justice. Le juge a décidé que la société devait verser à Alice une indemnité de 184 961 £ pour perte de revenus, cotisations de retraite et préjudice moral et intérêts.

Advertisement