Interdit de séjour à vie dans un hôtel : la lettre d'excuses que ce client écrit après 18 ans est SURRÉALISTE

par Baptiste

09 Avril 2018

Interdit de séjour à vie dans un hôtel : la lettre d'excuses que ce client écrit après 18 ans est SURRÉALISTE
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En 2001, un homme nommé Nick Burchill a été expulsé d'un hôtel en Nouvelle-Écosse, au Canada, et a été informé qu'il n'y aurait plus jamais accès pour le reste de ses jours.
Après presque vingt ans, l'homme a décidé d'expliquer publiquement toute l'histoire et de demander officiellement à la direction du Fairmont Empress de pardonner son erreur et de lui permettre de séjourner à nouveau dans l'hôtel, considérant les années d'interdiction comme une pénalité suffisante....

via Facebook/Nick Burchill

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Vous ne le croirez jamais, mais...

Vous ne le croirez jamais, mais...

Facebook/Nick Burchill

Cela peut sembler une demande inhabituelle, mais je vous écris pour vous demander pardon.

Il y a 17 ans, une série d'événements malheureux a conduit à mon expulsion de votre hôtel. J'aimerais expliquer ce qui s'est passé...

En 2001, je venais d'être embauché par mon employeur actuel, et à l'époque, je faisais aussi partie de la Marine canadienne et j'étais au Fairmont Empress pour une conférence : c'était mon premier emploi au sein de la nouvelle entreprise.

Je dis à mes compagnons que je leur rendrais bientôt visite et on m'a demandé d'apporter avec moi un bon stock de saucisses de la marque Brother’s, une spécialité locale de ma ville natale. Vu qu'il s'agissait d'un groupe entier de soldats, j'ai rempli une valise entière avec ce produit, dont certains étaient enveloppés dans du plastique, d'autres dans du papier alimentaire.

La valise fut perdue pendant 24 heures et quand je l'ai trouvée, j'ai pensé que ce serait une bonne idée de réfrigérer les saucisses, car il leur faudrait beaucoup de temps avant qu'elles ne parviennent à mes amis. Mais ma chambre n'étant pas équipée d'un réfrigérateur, j'ai décidé de placer les emballages sur la table et sur le rebord de la fenêtre, que j'ai laissé ouverte (c'était en avril, l'air était encore frais). Puis j'ai décidé d'aller me promener.... 4 ou 5 heures.

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Facebook/Fairmont Empress

Facebook/Fairmont Empress

Lorsque je suis finalement retourné dans ma chambre, j'étais devant un groupe de goélands en train de festoyer avec mes saucisses. Je n'ai pas eu l'occasion de les compter, mais je pense qu'ils étaient une quarantaine.

J'ai découvert à ce moment-là que les saucisses Brother’s n'étaient pas la nourriture la plus appropriée pour l'estomac de ces animaux et par conséquent la pièce était couverte d'excréments. Je suis sûr que vous avez maintenant créé une image de la situation dans votre esprit.... À cela, vous devez ajouter ce qui s'est passé dès que j'ai ouvert la porte : les goélands ont pris peur et ont commencé à voler à travers la pièce en battant contre les fenêtres et toute une série d'objets.
Le résultat a été une tornade d'excréments, de bavures, de plumes, de morceaux de saucisses et de lampes volantes, accompagnée de rideaux en lambeaux et de plateaux à café renversés.

Dans le chaos général, j'ai réussi à ouvrir les autres fenêtres et tous les goélands ont réussi à s'échapper.... sauf un. Je le poursuivais, mais il n'arrêtait pas de m'échapper, avec un morceau de saucisse dans le bec. Au final, j'ai eu la brillante idée de l'immobiliser en jetant une serviette sur lui et une fois attrapé, je l'ai jeté par la fenêtre : je n'ai pas pensé au fait que les goélands, enveloppés dans des serviettes, ne peuvent pas voler. Il est tombé par terre et en est sorti indemne, mais le groupe de touristes qui prenait le thé en bas l'a vu tomber d'en haut, avec la chaussure que je lui avais jetée quelques minutes avant pour le faire sortir.

À ce moment-là, j'ai réalisé qu'il ne me restait que quelques minutes avant le dîner important de mon premier emploi et que je n'avais plus qu'une chaussure et que j'étais entouré d'excréments. J'ai couru pour récupérer la serviette et la chaussure, et j'ai lavé cette dernière au mieux. A ce stade, je me suis retrouvé avec une chaussure sèche de couleur claire et une chaussure mouillée, visiblement plus foncée. J'ai donc décidé de la sécher avec le mini-sèche-cheveux fourni dans la chambre. Tout s'est bien passé jusqu'à ce que le téléphone sonne. J'ai dû aller répondre, mais tout à coup, le courant a sauté... Je ne sais pas si c'était tout l'hôtel qui était dans le noir à cause de mon oubli (oui, le sèche-cheveux était tombé dans le lavabo rempli d'eau), mais à ce moment-là, j'ai décidé que j'avais besoin d'aide, alors j'ai appelé la réception.

Facebook/Nick Burchill

Facebook/Nick Burchill

Je me souviens encore, 18 ans plus tard, de l'expression que la femme de chambre a fait quand elle a ouvert la porte. Je ne savais vraiment pas comment me justifier, alors j'ai simplement dit "Excusez-moi" et je suis descendu dîner.

Quand je suis monté, mes effets personnels ont été transférés dans une pièce beaucoup plus petite. Je pensais que la situation avait été résolue de cette façon, mais on m'a informé que mon entreprise avait reçu une lettre du gérant de l'hôtel m'interdisant de retourner au Fairmont.... À VIE.

J'ai respecté cette interdiction depuis près de 18 ans. Je suis maintenant un homme mûr et j'assume la responsabilité de mes actes : je viens ici, avec toute l'humilité, pour m'excuser du mal que je vous ai causé et vous demander de reconsidérer mon interdiction à vie de cet endroit.

J'espère que vous pouvez envisager la possibilité d'une grâce ou considérer ces 18 ans comme une "peine purgée".

Je vous remercie de votre attention,

Nick Burchill

Le lendemain de la publication de ce post, Nick l'a mis à jour, en informant ses lecteurs que : "Ma demande a été examinée et approuvée. Je parie qu'ils ont été convaincus par l'emballage de saucisses Brother's que j'ai apporté comme cadeau."

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